Le ciel voilé se teinte d’une lueur de soleil couchant, les brumes se lèvent sur un mont enneigé, paysage insaisissable, immatériel, vu des fenêtres de mon atelier.
Le ciel voilé se teinte d’une lueur de soleil couchant, les brumes se lèvent sur un mont enneigé, paysage insaisissable, immatériel, vu des fenêtres de mon atelier.
Voici sortie de sa réserve (au sens propre comme au figuré) l’une des dernières toiles de l’hiver. J’aime peindre ces lumières subtiles, ciel gris mais lumineux , pâle rayon de soleil se fondant dans l’ombre du mont.
Cette année, malgré la douceur des températures, j’ai eu le plaisir de peindre quelques paysages de neige. Si on regarde bien les lointains de tous mes paysages de cet hiver, elle n’a guère quitté les sommets des monts.
Voici une nouvelle toile de la série de « fragment »de paysage.
En Haute-Loire, le ciel est rarement désespérément gris, il y a presque toujours une éclaircie, même fugace, pour illuminer la journée. Il faut donc écouter le conseil de Jacques Prévert: Peindre d’abord un paysage….Placer ensuite la toile contre un arbre dans un jardin dans un bois ou dans une forêt et attendre que le soleil arrive s’il arrive…
Je me suis concentrée ici sur un fragment de paysage. Cherchant à faire sentir l’atmosphère de cette fin d’après-midi d’hiver, la lumière, la couleur ont pris le pas sur la description formelle.
La neige révèle en fondant des prairies couleur paille desséchées par l’hiver.
Aux confins de la Haute-Loire et de l’Ardèche, le massif du Mézenc étend ses hauts plateaux sauvages où culminent des monts volcaniques.
Le soleil dans son déclin a versé sur les arbres dénudés une pluie de couleurs.