A cette heure du jour, j’aime particulièrement le contraste entre les reflets rougeoyants du coucher de soleil sur les Roches de Mariol et les montagnes bleues de l’arrière plan. J’ai tenté de rendre la lumière rasante sculptant les roches et les arbres.
Étiquette : monts
Ce matin là les nuages gris voilaient le soleil levant. J’ai essayé de saisir la lumière douce et subtile sur les monts.
« C’était le début de mars, quand la lumière mord aux deux bouts du jour, on le voit on le sent, mais sans pouvoir encore compter tout à fait sur le temps, sans être sûr d’échapper à la grosse tombée de neige, carrée, brutale… »
Marie-Hélène Lafon, Les pays
Voici sortie de sa réserve (au sens propre comme au figuré) l’une des dernières toiles de l’hiver. J’aime peindre ces lumières subtiles, ciel gris mais lumineux , pâle rayon de soleil se fondant dans l’ombre du mont.
Cette année, malgré la douceur des températures, j’ai eu le plaisir de peindre quelques paysages de neige. Si on regarde bien les lointains de tous mes paysages de cet hiver, elle n’a guère quitté les sommets des monts.
Voici une nouvelle toile de la série de « fragment »de paysage.
En Haute-Loire, le ciel est rarement désespérément gris, il y a presque toujours une éclaircie, même fugace, pour illuminer la journée. Il faut donc écouter le conseil de Jacques Prévert: Peindre d’abord un paysage….Placer ensuite la toile contre un arbre dans un jardin dans un bois ou dans une forêt et attendre que le soleil arrive s’il arrive…
Dans la même idée que la précédente toile, j’ai peint un autre fragment de paysage. Au regard de l’immensité qui s’étend sous mes yeux, le mot fragment me semble le plus approprié.
Je me suis concentrée ici sur un fragment de paysage. Cherchant à faire sentir l’atmosphère de cette fin d’après-midi d’hiver, la lumière, la couleur ont pris le pas sur la description formelle.
J’aime la douceur du soleil d’automne, il nimbe d’or l’atmosphère.
Ayant renoncé à comprendre précisément le course de la lune, j’aime me laisser surprendre par ses apparitions dans mon paysage familier. J’ai ici tenté de saisir cet instant éphémère où coucher de soleil et lever de lune coïncident.
Ces vieux piquets nous disent les siècles de cultures qui ont façonné le paysage. Mais ce paysage n’a-t-il pas façonné au moins autant ses habitants?