Dix-huit décembre, brumes sur le Suc de Malley, huile sur toile, 100x100cm, 2017
Dix-huit décembre, brumes sur le Suc de Malley, huile sur toile, 100x100cm, 2017

Le ciel  voilé se teinte d’une lueur de soleil couchant, les brumes se lèvent sur un mont enneigé, paysage insaisissable, immatériel, vu des fenêtres de mon atelier.

 

dix-huit décembre, brumes sur le Suc de Malley, huile sur toile, 100x100cm, 2017, détail
dix-huit décembre, brumes sur le Suc de Malley, huile sur toile, 100x100cm, 2017, détail
vingt-quatre février, falaises à Ault, huile sur toile, 89x130cm, 2017
vingt-quatre février, falaises à Ault, huile sur toile, 89x130cm, 2017

Première toile d’une série de marines de la côte picarde. J’aime ces voyages qui sont l’occasion de s’approprier de nouveaux paysages, de nouvelles lumières et couleurs, de rompre avec des habitudes qui deviennent quelquefois des facilités.

trois mars, Le Mont Gerbizon, huile sur toile,80x120cm, 2014
trois mars, Le Mont Gerbizon, huile sur toile,80x120cm, 2014

Après ces quelques semaines de silence voici une nouvelle toile. Montrer son travail demande du recul, du temps. Chaque peinture à peine achevée me devient insupportable, peindre est un tel travail critique que je n’y vois plus que sa perfectibilité. Elle subit alors une mise en quarantaine au fond de la réserve. Au bout de quelques jours, si possible après en avoir peint une autre, j’ai le détachement nécessaire pour la juger et éventuellement la montrer.

Cette toile me conforte dans l’idée que je dois continuer à travailler sur de grands formats. Peints le temps d’une séance de la même manière que les formats plus petits, ils ne me laissent pas le temps de me perdre dans les détails, me forcent à la synthèse, je vais plus à l’essentiel. La rapidité d’exécution donne de la spontanéité, de la vivacité à la touche. Le geste est plus libre, mais jamais gratuit chaque touche doit être sincère et servir au plus juste la lumière, la couleur, l’atmosphère, le mouvement.